jeudi 21 février 2013

Et si le retard était un art ?

Salut à toi jeune ignorant(e) et bonne année 2012 !!

Dictature des temps modernes, là gestion du temps est un enfer quotidien pour bon nombre de personnes. Imposé aux masses depuis que le capitalisme est en place (est ce que ça le fait ?), l'art de bien gérer son temps est devenu synonyme de productivité, bien être, réactivité, vitesse et point de côté.
Tandis que le retard semble aux yeux de tous comme un indicateur d'irrespect, de lenteur, voire même de stress...
Cependant bien maîtrisé, le retard peut être considéré comme un art à part entière.

En effet, plusieurs écoles ont définit des manières de faire :

École antillaise :

Devise fondamentale : "Il est à quelle heure le rendez vous ? Il est à l'heure ou j'arrive !".

Franky, lover au grand cœur
Philosophie : Souvent vus comme des gens lents et ou nonchalants, les Antillais sont bien plus complexes qu'il n'y paraît (De toute manière, généraliser un défaut a toute une catégorie de personne serait aussi stupide que de demander à un Suisse d'être rapide...). La douceur ne semblant pas être un style de vie à la française (du moins à la parisienne), certains Antillais tentent de l'importer tendrement. D'ailleurs dans son célèbre comparatif de la France et des Antilles, Doc Gyneco précise que la vie en France n'est pas simple ni funky. Et citons un de ses célèbres homologues, Franky Vincent qui a détrôné Aimé Césaire au Panthéon des chantres de la douceur antillaise. Bref, le retard est pour eux un moyen de détendre l'atmosphère, ou comme dirait Franky : "Réchauffer l'ambiance, pour mieux briser des hanches".

Signe distinctif : L'école antillaise propose une technique originale, consistant à partir à l'heure à laquelle le rendez vous est fixé. Inutile de dire que cette technique est très prisée des extrémistes du retard.


École des mal organisés : 

Philosophie : Le retard, est ici un problème d'organisation (très original). On est pas en retard parce qu'on le souhaite, mais parce qu'on est victime du monde extérieur. D'après le principe de la table bancale de Norman Thavaud, en cas de stress et d'urgence, un individu bêta ne peut abandonner un objet lambda à ses propres déboires, quitte à sacrifier de son precieux temps pour le réparer (théorie expliquée en 2012, dans son œuvre audiovisuel intitulé "Le retard"). 
Norman, podcasteur au grand cœur

Devise fondamentale : "Désolé pour le retard, je devais ..." (remplir par "retirer de l'argent au distributeur, et/ou donner à manger à mon chat, et/ou acheter mon passe navigo vu que j'ai oublié de le faire hier" etc...) 


Signe distinctif : Cette école est également à l'origine de la tactique de la pré-action . Qui consiste à donner un semblant de vérité pour cacher une navrante réalité... On se projette en avance dans le temps pour rassurer ceux qui attendent. L'exemple le plus célèbre étant l'envoi du texto "J'arrive !!!!" au moment où l'individu part. Le nombre de points d'exclamation étant généralement un indice proportionnelle du temps de retard.


École extraordinaire, également appelée école Richardiste (en référence à Pierre Richard) :

Pierre, gaffeur au grand cœur
Philosophie : Le retard y est extraordinaire, et fait rimer poisse, retard et vilaine déconvenue. Exemple type: "J'ai raté le train mais c'est dingue, parce que je l'ai pris tu vois. Et en fait j'étais en queue de train. Comme j'étais en avance, j'attendais patiemment. Arrive l'heure de départ, 0 réaction. Je me dis que ça y'est y'a une grève. Donc je sors du train... et t'sais quoi !? En fait c'est l'avant du train qui s' est barré... Et je te dis, c'était pas annoncé comme un train court ! Non mais laisse tomber...!" Toutefois des divisions internes existent au sein de cette école de pensée, et ont provoqué un schisme entre les partisans du mytho, qui privilégient le mensonge, et les partisans de la bonne foi, qui préfèrent la vérité même si elle est extraordinaire. 

Devise fondamentale : "Vous n'allez jamais me croire !" 

Signe distinctif : Pas vraiment de signe distinctif si ce n'est une malchance quasi légendaire... 


École féminine : 

Gina, mème (web) au grand cœur
Devise fondamentale : "Je suis pas en retard, j'aime me faire désirer." 

Philosophie : Ici le retard est parfois synonyme de manipulation. Une femme qui se fait attendre, sait qu'elle se fait désirer et l'être à conquérir se devra d'être patient (ou pas). Exemple classique : "Oh t'as pris mon ticket en m'attendant, oh c'est trop chou" ( = "merci pigeon, mais tes voeux d'exploration, tu t’assiéras dessus !") 

Signe distinctif : Propres sur eux, les pratiquants de cette école emploient souvent le sourire de la fouine. Il s'agit là de se montrer à son avantage et de surpasser ses difficultés à l'aide de son physique. Cette technique est grandement favorisé pour ceux ou celles possédant des physiques d'innocents.

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