samedi 27 avril 2013

Oblivion c'est mieux quand il s' agit d'un jeu

Salut à toi Jeune Survivant(e)

 

Le thème de la fin du monde est vendeur.
L'imaginaire post apocalyptique inspire énormément les scénaristes et réalisateurs américains qui nous pondent de nombreuses histoires plus ou moins intéressantes. A croire que le futur des Etats Unis rime avec zombies, aliens, et monstres divers.
Oblivion est un de ces films surfant joyeusement sur la vague de la mort et du chaos...

De quoi ça fait peur ?

Après une guerre nucléaire contre un ennemi mystique, la Terre est ravagée et laissée en décombres  Les "chacals" (chacaux ?), ennemis de l'humanité, ont détruit la lune et ont conquis la planète pour en faire un squat' plus sympa. Les humains ont reagi et ont voulu les chasser. Mais ils n'ont réussi qu'à se tirer une balle dans le pied, le hic c'est qu'elle était atomique...
Les quelques survivant humains se sont alors regroupés sur un vaisseau spatial en orbite de la terre : "Le Têt" (surement un vaisseau mère) Puis des humains malchanceux ou très motivés ont été déployés sur Terre afin de la "nettoyer" des méchants chacals (on dit des chacaux ?).
Ils assurent également la sécurité de plate formes maritimes (surement BP), qui sont chargées de transformer l'eau de mer en énergie.
Dans cette mission ils sont assistés par les "drones", derniers remparts du système de sécurité humain, et qui rappellent étrangement les IA psychopathes de la saga Portal... les armes automatiques en plus.
Mais dans les vestiges de l'humanité, la menace se fait plus forte que jamais (tintintiiiin !)

Qui veut nous faire peur ?

Tom Cruise (ex Jack Reacher) dans le rôle de Jack Harper, le last action hero ?
Olga Kurylenko (ex James Bond girl dans Quantum of Solace) dans le rôle de la femme mystère.
Morgan Freeman, dans le rôle de Malcolm Beech, leader black très charismatique (non, pas Malcolm X)

Que dire de ce film ?

L'histoires est pas mal en dépit de quelques incohérences. Cependant un livre aurait été nettement plus intéressant qu'un film.
Comme dans tous les films américains, le film présente quelques réflexions gentillettes :
  • Le grand méchant est sûrement un capitaliste (évitons de spoiler). 
  • Le héros n'est qu'un homme parmi les hommes, de la race de ceux qui cherchent la vérité tout en luttant contre le dark side. Son côté Charles Ingalls du futur le rend encore plus humain.
  • Les drones font peur et proposent une réflexion intense sur l'avancée des nouvelles technologies et leurs déviances.
  • Les chacals (chacaux/chacals même combat) sont un amalgames de terroristes, de mercenaires et de monstres qui n'ont aucun sens mais qui font peur. Ils servent à rappeler que le danger peut venir de nulle part et partout à la fois.


Jack Harper intime, loin des soucis du quotidien...
En dépit de ces quelques points positifs, c'est long, chiant, dépitant, et d'une tristesse profondément pathétique. On attend pendant tout le film qu'il se passe quelque chose, mais ça n'avance pas. Le film est long, les moments les plus intenses sont niais, et ceux les plus dynamiques sont inintéressants. On s'attend à chaque instant à ce que l'action reprenne le dessus, au lieu de ça on s'enfonce un peu plus dans un mauvais ersatz de Twilight. Les rares scènes d'action sont dignes des meilleurs nanars des années 1990, les cris en plus, la violence visuelle en moins, mais le ridicule tout aussi égal.


Que retenir de ce film ?

Pas grand chose vu qu'on reste globalement sur sa faim mais disons que :
  • Le personnage de Morgan Freeman a un nom qui prête à confusion.
  • Tom Cruise a un avant bras super stable et vise comme un sniper sous cocaïne.
  • Twilight c'était vraiment mieux avec des vampires et des loups garous.
  • Le nom "Oblivion" signifie "oubli" en anglais. Pour une fois qu'un film américain porte bien son nom...