dimanche 13 octobre 2013

Le théorème de Lamas

Salut à toi jeune fonceur(ceuse) !


"Aujourd'hui il est plus que jamais temps de croire en ses convictions. Se dépasser constamment c'est ça la marque des leaders" (Rubbens Barrichelo)

En 1995, Nabile Ackfore, Paul Turrive-O'neil et Edgar Steltat, trois chercheurs américains, ont étudié la série à succès : Le Rebelle, et en ont développé le théorème de Lamas.

Nb : Attention, tout un tas de noms de vieilles séries, essentiellement des années 1980, vont émerger de cette article, prudence dans votre lecture donc.


Rappel qu'est ce que Le Rebelle ?


Reno Raynes, moto, muscle et cheveux longs,
la recette de la virilité des années 90
Le rebelle est une série d'action retraçant les péripéties de Reno Raynes, flic droit parmi les flics ripoux, trahi par ses collègues et jeté en pâture à des hordes de golgoths en mal de sensations fortes (des chasseurs de primes qui tombent pas toujours à pic...). Le hors la loi décide alors de devenir  chasseur de primes, et mène une lutte implacable contre ses comploteurs dans le but de faire triompher la/sa vérité ainsi que la virilité à l'hollywoodienne.
Dans son combat il est assisté par l'infatigable Bobby Six Killer, side kick indien qui tombe toujours à pic, et mix improbable entre Trivette (le pote de Walker Texas Ranger tonton !) et Sammo Hung (le flic de Shanghai fiston !).
L'ami indien qui n'est pas apache cherche également à pécho Cheyenne sa belle assistante au teint de pêche, aussi sexy que pêchue (Va te cacher Sydney Fox !).

Victime de l'injustice, Réno met également sa force à disposition des impuissants de ce monde (comme le chef de l'agence qui aime que les plans se déroulent sans accroc). Bref le rebelle est un putain de "bad ass" des années 90.


Et quel rapport avec le théorème de Lamas ?



Bobby Six Killer également connu
sous le nom Bobby Joli Coeur
A travers l'analyse du comportement du héros, les chercheurs ont découvert un théorème permettant de rationaliser le fait d'avoir raison.
L'analyse révèle que Reno Raynes est un personnage libre, sur de lui et qui remet en cause l'autorité parce que dans le fond c'est vraiment un rebelle. Pour autant qu'on sache, personne n'a systématiquement raison et donc ne peut imposer sa vérité aux autres (sauf bien sur Hulk et le capitaine Braddock aux grands pieds). Alors comment fait il pour avoir si souvent raison (ou plutôt comment le font tous les personnages de fictions hollywoodiennes) ?

C'est de cette épineuse question que le théorème de Lamas tire son nom. Reno Raynes n'est qu'un personnage de plus, coincé dans un archétype de héros dur à cuire et qui cherche à faire triompher la vérité. Cependant l'acteur qui lui donne vie (Lorenzo Lamas) est coltiné à ce genre de rôle de bad boy au grand cœur qui sait se faire respecter. Lui qui rêvait surement de traverser le temps et l'espace pour incarner des personnages importants (via une quelconque manipulation d'un code quantum ou quantique), le voila symbole universel des rebelles (sorte de Parker Lewis en moins fun, plus vieux et beaucoup plus tatanneur) triste prisonnier...


Expression et explication du théorème.

Pendant la lecture du texte qui suit, veuillez lancer cette vidéo. La musique de ce générique donnera une dimension épique à votre lecture qui n'en sera que plus confortable.

L'équipe au grand complet,
sérieusité,  sexyness et badasseri
Ce théorème s'exprime ainsi : soit ci le coefficient de conviction d'un individu i, calculé en évaluant la limite de la fonction f (x) = x/pi (x = le nombre de minute d'expérience caractérisant la conviction de l'individu) en résumé on mesure la limite du diamètre de son experience), ce qui donne lim (x) = x/pi.
En application, si le coefficient de conviction c d'un individu A est supérieur à celui d'un individu B alors la raison de A l'emportera sur celle de B. L'individu A pourra alors conclure : "J'ai raison tu as tort" suivi selon l'envie d'un léger "Biatch".

Corollaire de Norris : Dans certaines situations, si A possède également un coefficient de valeur physique supérieur (en gros la force physique de ses convictions) au coefficient de valeur physique de B, alors A sera systématiquement supérieur à B.
En résumé, "si ce que tu manges a la texture du poulet, l'odeur du poulet, le goût du poulet mais que Chuck Norris te dit que c'est du bœuf alors cherche pas c'est du bœuf !"


En conclusion, ce théorème aurait très bien pu porter le nom de Willis tant les valeurs hollywoodiennes sont uniformisées, mais bon Willis ça pue la pisse alors que Lamas c'est la classe.

jeudi 12 septembre 2013

Les structures de la SNCF/RAPT sont elles des centres d'entrainement Shaolin ?

Te revoilà Jeune Ignorant(e) !


Affiche de la 36ème Chambre de Shaolin
Gordon Liu sobre et classe...
Comme tu as pu le constater, il est parfois malaiser de distinguer le vrai du faux... Bon nombre de personnes pensent que prendre le train est un calvaire. Galère à cause du monde, galère à cause des retards, galère à cause du manque de correspondance, galère à cause du manque d'information, en résumé prendre le train (au quotidien) c'est comme être l'esclave d'un système (de transport) qui nous oppresse (au quotidien). C'est une galère quoi. 
Mais qui dit galère dit bien évidement Ben Hur  (sa vie en elle même et son passage dans une galère). Ben Hur est également l'un des symboles de l'univers cinématographique des péplums. Et qui dit péplum dit aussi musculature vigoureuse (surtout pour des mecs en galère...)
En (trois mots) résumé train = galère = muscle. Mais pour avoir des muscles, il faut s'entraîner. Donc prendre le train c'est un entraînement CQFD.

On ne s'en rend pas compte, mais les transports en commun nous amènent chaque jour à défier successivement les 36 chambres de Shaolin. En effet, tout bon usager se doit de maîtriser les arcanes ancestrales du Kung-Fu s'il veut se déplacer tranquillement. Il apprend à maîtriser cet art essentiellement au travers de 4-5 chambres (ou spécialités). 


L'expertise ninja.


Elle concerne toutes les techniques de déplacements silencieux permettant de prendre de vitesse n'importe quel individu, de se faufiler dans la foule et d'accéder plus rapidement aux sièges, guichets/tourniquets, portes de wagon... En théorie, l'usager doit lier vigueur,  souplesse et légèreté. Il pourra alors courir sur la cime des arbres ou tout simplement monter les marches quatre à quatre. 
Ninja et ninja

L'exemple type : 
Les femmes salariées de plus de 40 ans qui sont derrière toi sur le quai, mais assises avant toi sur le siège que tu avais repéré. 

L'avis du maître Discret :

La concentration visuelle.


"L’œil de l'artiste martial doit être vif" disait le maître du moine San-Té (Aucun sous entendu sur les répercussions physiques de l'abus d'alcool). Il permet de voir une situation, de l'analyser et de l'appréhender, tout en offrant à l'usager la possibilité de s’entraîner mentalement via des bastons de regards, d'identifier plus rapidement les pubs ridicules pour apprendre l'anglais en 3 semaines, de repérer les milieux hostiles en déchiffrant les tags, brûlures ou autres coup de cisaille - ces messages laissés par les autochtones (Cette longue phrase est en soi une préparation à l'entraînement de tes aptitudes visuelles)...

L'exemple type
La baston de regards classique quand on vient te dévisager alors que t'es posé (e) tranquillement. L'usager affronte son opposant jusqu'à ce qu'il cède et observe attentivement le sol, ses chaussures et la complémentarité des deux.

L'avis du maître Mystérieux :
Imposer son territoire ce n'est que se faire remarquer, imposer son regard c'est se faire respecter...

 La technique du lotus d'or. 


Le type en jaune à côté de la porte du wagon est un maître
"Tout le monde debout que la fête commence" s'écriaient Jacky et Ben-J en 2003, mais pas ici. Dans le monde des transports, la technique du lotus d'or rime avec survie du plus fort. La maîtrise de cette technique repose sur un mental d'acier, et des techniques de respiration profondes. Elles permet de gérer avec sang froid les rapprochements délicats, tels que ceux des pickpockets pour les naïfs. L'usage de cette technique ancestrale développe les capacités mentales et pulmonaires des usagers, les rendant même capables de lancer des techniques d'apnée pour résister aux odeurs... 

L'exemple type
Malheureusement c'est celui des femmes approchées par des frotteurs - Soit elles fuient le combat, soient elles gardent le contrôle et repoussent vaillamment leurs assaillants à coups de coudes, sacs ou voix (un cri dans les oreilles).

L'avis du maître Énigmatique :
Une artiste martiale ne saurait finir coincée entre deux barres. 

Le doigt d'acier.



Pose classique du Doigt sur barre :
"Le buste gainé, le poids de corps basculé
vers le genou droit. Le doigt tendu retenant le corps
et la barre dans un seul ensemble..."
Ou l'art de se tenir à la barre en utilisant le moins de doigts possible. Style efficace et puissant, le doigt d'acier vient de la volonté générale de moins s'exposer aux maladies. Utile contre les attaques de la grippe A, aviaire, ou simplement hivernale, le doigt d'acier affûte également le sens du toucher, rendant le corps tout entier sensible à n'importe quelle forme de contact. Cette technique est à employer avec celle du lotus d'or. Leur complémentarité n'est plus à prouver. En effet il est communément reconnu que les maîtres de ces techniques sont capables de voyager "sans les mains", c'est à dire sans avoir à tenir quoi que ce soit. Une telle maîtrise nécessite d'avoir un parfait contrôle sur son équilibre. 

L'exemple type :
Le métro blindé de monde, mais l'usager se trouve dans un étrange espace où il ne peut attraper aucune barre. Plus il s’appuie sur ses voisins, plus le scandale gronde. L'usager se doit alors de faire appel à la technique du doigt s'acier pour saisir et s'accrocher à cet espace minime qui lui permet de ne pas vaciller.

L'avis du maître Aciériste :
La force de l'artiste martial ne repose pas dans son doigt, mais dans ce qu'il fait de son doigt...

L'unagi du pauvre.



L'unagi du pauvre est une technique de contrôle de l'espace vital.  Il s'agit de la combinaison de différentes techniques. L'individu peut alors se créer un espace vitale ou il contrôle son environnement via une sensibilité exacerbée. Tous les sens sont en alerte, l'oreille cherche la moindre information et déchiffre les annonces les plus embrumées. Les pratiquants de cet art son souvent des marginaux des transports en commun. Ce sont soit des fraudeurs, soit des retardataires  soit des militants alter-transportables. Ils recherchent la moindre trace d'informations et d'indications de voies pour les retardataires, de recherches de contrôleurs pour les fraudeurs voire d'issues de secours pour les alter-transportables. 
L'unagi est renforcé par la puissance mentale de l'usager. Elle se manifeste via le degré de sang froid qu'il est capable de déployer à chaque annonce de retard. Inutile de dire qu'il peut l'entraîner à loisir sur les lignes de la SNCF...
Ces combattants luttent contre un système qu'ils jugent oppressant et s'arment (de patience) pour éventuellement triompher. Leur parcours est héroïque, chaque avancée se veut succès, chaque succès se veut triomphe.
Un autre exemple de ce que les usagers doivent
affronter. Sauras tu retrouver le piège tendu par la SNCF

L'exemple type :
Le plus fréquent et le plus éprouvant pour tous les artistes martiales en voie d'apprentissage : la grève. Elle décuple tous les sens de l'individu et met à rude épreuve son sang froid. Les maîtres de l'unagi sont alors capables de déterminer avec précision les alternatives qui s'offrent à eux.

L'avis du maître Anguille Japonaise :
Le piquet de grève est une arme à double tranchant. Les grévistes font chi...rculer les usagers avec lenteur, mais ils provoquent leur courroux et développent leur capacités à les vaincre. On n'est plus à un paradoxe près...








En bonus la bande annonce du film référencé dans ce texte : La 36ème Chambre de Shaolin




vendredi 24 mai 2013

A good day to (let him) die hard

 Salut à toi jeune ignorant 


A l'occasion de la sortie de Fast and Furious 6, revenons un instant sur une autre saga épique de notre sage époque, à savoir Die Hard. Bruce Willis, héros parmi les héros y incarne l'apôtre du cynisme et de la "badass"-erie.
Retour sur le dernier épisode de la saga  Die hard 5 : A Nice day to Die Hard et sur la légende de l'homme qui tombe à pic.

De quoi ça s'agite ?

Quand un évadé de Prison Break (Sucré) apprend à John MacClane que son fils s'est fait arrêté en Russie, le sang de l'ex policier ne fait qu'un tour et il s'envole pour Moscou dans l'espoir de... le soutenir et d'agir enfin comme un père responsable...
Mais en allant au procès, John est embarqué malgré lui dans un terrible engrenage d'explosions, de courses poursuite, de coups de tatanes bien placés et de filles folles à lier, ou simplement alliées. 

Qui fout le dahwa ? 

Bruce Willis, ex GI Joe, ou Top Cop (pour noter ses meilleurs rôles au cinéma...) dans le rôle de John Mac Clane, père (presque) responsable, (super) héros (et touriste) américain. Jai Courtney, ex compagnon de route de Spartacus dans la série éponyme et ex ennemi de Jack Reacher, dans le rôle du fils perdu ou prodigue, selon les séquences. Sebastian Koch, ex "vendeur" dans la série Camelot (hohoho) dans le rôle du russe mystérieux. John Moore, ex tueur réalisateur de Max Payne dirige le tout.

Pourquoi c'est cool ?

Parce que ça raconte l'histoire d'un ancien germanophobe qui s'en prend à des russes. C'est amusant de voir que les films "revivals" des heros des années 80 s'accompagnent des mêmes principes scenaristiques. La guerre froide est finie depuis belle lurette, mais la nostalgie d'Hollywood la rend "vintage"... 

Pourquoi ça sent la défaite ?

Parce que ce (mauvais) film sert d’apéritif (périmé) à toute la ribambelle de films dénués de sens dans lesquels Bruce Willis apparaitra cette année (c'est étonnant qu'il soit pas à l'affiche de Fast and Furious 6...) 

Le mauvais mec au mauvais endroit et au mauvais moment est apparemment dans le mauvais film. Les vannes sentent le réchauffé, l'action est plus que poussive et ne tient qu'à la grâce des effets spéciaux...

Le personnage et sa légende.

En y reflechissant bien, la légende de John Mac Clane repose sur le principe du mec au mauvais endroit au mauvais moment, et qui s'adapte à cet environnement hostile avec humour, panache et surtout à l'aide d'armes de gros calibres. Il vit des situations miraculeuses et ces films en sont un fidèle témoignage. Incarnant une version cynique et désabusé d'un fils spirituel des colons américains (ou du messie), il met en garde ces concitoyens des menaces avoisinantes :

Face au danger de la mondialisation - Piège de cristal :
Un américain opposé à un allemand c'est toujours un peu tendancieux, mais quand ça se passe dans une tour japonaise et sur le sol americain c'est que le monde prend une tournure inquiétante.

Face à la menace terroriste - 58 minutes pour vivre :
Bien avant qu'Al Quaida ne tente de rendre cette pratique "Terroriste", le détournement et l'explosion d'avions était une manière populaire pour exprimer son mécontentement dans les années 80-90.

Face au danger du capitalisme galopant - Une journée en enfer :
Un mec qui est tellement dans la dèche qu'on l'envoie bosser à Harlem, puis courir en ville (Façon dirty Harry), résoudre des enigmes mystico-politique et combattre des terroristes allemands, dans l'unique but de sauver des banques. Tout ça accompagné d'un homme défavorisé. On dirait presque un homme politique pendant la crise... mais non c'est juste l'ancêtre de Jack Bauer...

Face aux dangers d'Internet et des nouvelles technologies - Retour en enfer :
Bloquer un système sans qu'une seule personne soit en grève. La CGT en a rêvé, les americains l'ont fait. C'est fort ? Non, c'est la puissance de la technologie !
Face à la jeunesse désoeuvrée - Une belle journée pour mourir :
Des jeunes qui font n'importe quoi au nom de leurs convictions, c'est pas Mai 68, ni un mouvement hippie. Quand ces convictions incluent des armes atomiques, c'est qu'il est temps pour papa Mac Clane de reprendre les choses en main.

Propositions de suites

Afin de conclure dignement ce billet (pour une fois), l'auteur de ce blog propose un pitch pour les prochaines aventures de JMC :

Die hard 6 : Bad trip to die hard
John McClane, ancien officier de police à la retraite, est en vacances au sud du Mexique. Pendant son séjour, il rencontre Michael Genero (joué par zack galifiniakis), son ex beau frère qui lui demande de l'aide. Sa femme s'est faite enlevée par des méchants mexicains à moustache. Situation (presque) anodine pour le bon MacClane, sauf que cette femme travaille pour l'ambassade des Etats Unis et détient des secrets pouvant nuire à la sécurité des Etat...

samedi 27 avril 2013

Oblivion c'est mieux quand il s' agit d'un jeu

Salut à toi Jeune Survivant(e)

 

Le thème de la fin du monde est vendeur.
L'imaginaire post apocalyptique inspire énormément les scénaristes et réalisateurs américains qui nous pondent de nombreuses histoires plus ou moins intéressantes. A croire que le futur des Etats Unis rime avec zombies, aliens, et monstres divers.
Oblivion est un de ces films surfant joyeusement sur la vague de la mort et du chaos...

De quoi ça fait peur ?

Après une guerre nucléaire contre un ennemi mystique, la Terre est ravagée et laissée en décombres  Les "chacals" (chacaux ?), ennemis de l'humanité, ont détruit la lune et ont conquis la planète pour en faire un squat' plus sympa. Les humains ont reagi et ont voulu les chasser. Mais ils n'ont réussi qu'à se tirer une balle dans le pied, le hic c'est qu'elle était atomique...
Les quelques survivant humains se sont alors regroupés sur un vaisseau spatial en orbite de la terre : "Le Têt" (surement un vaisseau mère) Puis des humains malchanceux ou très motivés ont été déployés sur Terre afin de la "nettoyer" des méchants chacals (on dit des chacaux ?).
Ils assurent également la sécurité de plate formes maritimes (surement BP), qui sont chargées de transformer l'eau de mer en énergie.
Dans cette mission ils sont assistés par les "drones", derniers remparts du système de sécurité humain, et qui rappellent étrangement les IA psychopathes de la saga Portal... les armes automatiques en plus.
Mais dans les vestiges de l'humanité, la menace se fait plus forte que jamais (tintintiiiin !)

Qui veut nous faire peur ?

Tom Cruise (ex Jack Reacher) dans le rôle de Jack Harper, le last action hero ?
Olga Kurylenko (ex James Bond girl dans Quantum of Solace) dans le rôle de la femme mystère.
Morgan Freeman, dans le rôle de Malcolm Beech, leader black très charismatique (non, pas Malcolm X)

Que dire de ce film ?

L'histoires est pas mal en dépit de quelques incohérences. Cependant un livre aurait été nettement plus intéressant qu'un film.
Comme dans tous les films américains, le film présente quelques réflexions gentillettes :
  • Le grand méchant est sûrement un capitaliste (évitons de spoiler). 
  • Le héros n'est qu'un homme parmi les hommes, de la race de ceux qui cherchent la vérité tout en luttant contre le dark side. Son côté Charles Ingalls du futur le rend encore plus humain.
  • Les drones font peur et proposent une réflexion intense sur l'avancée des nouvelles technologies et leurs déviances.
  • Les chacals (chacaux/chacals même combat) sont un amalgames de terroristes, de mercenaires et de monstres qui n'ont aucun sens mais qui font peur. Ils servent à rappeler que le danger peut venir de nulle part et partout à la fois.


Jack Harper intime, loin des soucis du quotidien...
En dépit de ces quelques points positifs, c'est long, chiant, dépitant, et d'une tristesse profondément pathétique. On attend pendant tout le film qu'il se passe quelque chose, mais ça n'avance pas. Le film est long, les moments les plus intenses sont niais, et ceux les plus dynamiques sont inintéressants. On s'attend à chaque instant à ce que l'action reprenne le dessus, au lieu de ça on s'enfonce un peu plus dans un mauvais ersatz de Twilight. Les rares scènes d'action sont dignes des meilleurs nanars des années 1990, les cris en plus, la violence visuelle en moins, mais le ridicule tout aussi égal.


Que retenir de ce film ?

Pas grand chose vu qu'on reste globalement sur sa faim mais disons que :
  • Le personnage de Morgan Freeman a un nom qui prête à confusion.
  • Tom Cruise a un avant bras super stable et vise comme un sniper sous cocaïne.
  • Twilight c'était vraiment mieux avec des vampires et des loups garous.
  • Le nom "Oblivion" signifie "oubli" en anglais. Pour une fois qu'un film américain porte bien son nom...

jeudi 21 février 2013

Et si le retard était un art ?

Salut à toi jeune ignorant(e) et bonne année 2012 !!

Dictature des temps modernes, là gestion du temps est un enfer quotidien pour bon nombre de personnes. Imposé aux masses depuis que le capitalisme est en place (est ce que ça le fait ?), l'art de bien gérer son temps est devenu synonyme de productivité, bien être, réactivité, vitesse et point de côté.
Tandis que le retard semble aux yeux de tous comme un indicateur d'irrespect, de lenteur, voire même de stress...
Cependant bien maîtrisé, le retard peut être considéré comme un art à part entière.

En effet, plusieurs écoles ont définit des manières de faire :

École antillaise :

Devise fondamentale : "Il est à quelle heure le rendez vous ? Il est à l'heure ou j'arrive !".

Franky, lover au grand cœur
Philosophie : Souvent vus comme des gens lents et ou nonchalants, les Antillais sont bien plus complexes qu'il n'y paraît (De toute manière, généraliser un défaut a toute une catégorie de personne serait aussi stupide que de demander à un Suisse d'être rapide...). La douceur ne semblant pas être un style de vie à la française (du moins à la parisienne), certains Antillais tentent de l'importer tendrement. D'ailleurs dans son célèbre comparatif de la France et des Antilles, Doc Gyneco précise que la vie en France n'est pas simple ni funky. Et citons un de ses célèbres homologues, Franky Vincent qui a détrôné Aimé Césaire au Panthéon des chantres de la douceur antillaise. Bref, le retard est pour eux un moyen de détendre l'atmosphère, ou comme dirait Franky : "Réchauffer l'ambiance, pour mieux briser des hanches".

Signe distinctif : L'école antillaise propose une technique originale, consistant à partir à l'heure à laquelle le rendez vous est fixé. Inutile de dire que cette technique est très prisée des extrémistes du retard.


École des mal organisés : 

Philosophie : Le retard, est ici un problème d'organisation (très original). On est pas en retard parce qu'on le souhaite, mais parce qu'on est victime du monde extérieur. D'après le principe de la table bancale de Norman Thavaud, en cas de stress et d'urgence, un individu bêta ne peut abandonner un objet lambda à ses propres déboires, quitte à sacrifier de son precieux temps pour le réparer (théorie expliquée en 2012, dans son œuvre audiovisuel intitulé "Le retard"). 
Norman, podcasteur au grand cœur

Devise fondamentale : "Désolé pour le retard, je devais ..." (remplir par "retirer de l'argent au distributeur, et/ou donner à manger à mon chat, et/ou acheter mon passe navigo vu que j'ai oublié de le faire hier" etc...) 


Signe distinctif : Cette école est également à l'origine de la tactique de la pré-action . Qui consiste à donner un semblant de vérité pour cacher une navrante réalité... On se projette en avance dans le temps pour rassurer ceux qui attendent. L'exemple le plus célèbre étant l'envoi du texto "J'arrive !!!!" au moment où l'individu part. Le nombre de points d'exclamation étant généralement un indice proportionnelle du temps de retard.


École extraordinaire, également appelée école Richardiste (en référence à Pierre Richard) :

Pierre, gaffeur au grand cœur
Philosophie : Le retard y est extraordinaire, et fait rimer poisse, retard et vilaine déconvenue. Exemple type: "J'ai raté le train mais c'est dingue, parce que je l'ai pris tu vois. Et en fait j'étais en queue de train. Comme j'étais en avance, j'attendais patiemment. Arrive l'heure de départ, 0 réaction. Je me dis que ça y'est y'a une grève. Donc je sors du train... et t'sais quoi !? En fait c'est l'avant du train qui s' est barré... Et je te dis, c'était pas annoncé comme un train court ! Non mais laisse tomber...!" Toutefois des divisions internes existent au sein de cette école de pensée, et ont provoqué un schisme entre les partisans du mytho, qui privilégient le mensonge, et les partisans de la bonne foi, qui préfèrent la vérité même si elle est extraordinaire. 

Devise fondamentale : "Vous n'allez jamais me croire !" 

Signe distinctif : Pas vraiment de signe distinctif si ce n'est une malchance quasi légendaire... 


École féminine : 

Gina, mème (web) au grand cœur
Devise fondamentale : "Je suis pas en retard, j'aime me faire désirer." 

Philosophie : Ici le retard est parfois synonyme de manipulation. Une femme qui se fait attendre, sait qu'elle se fait désirer et l'être à conquérir se devra d'être patient (ou pas). Exemple classique : "Oh t'as pris mon ticket en m'attendant, oh c'est trop chou" ( = "merci pigeon, mais tes voeux d'exploration, tu t’assiéras dessus !") 

Signe distinctif : Propres sur eux, les pratiquants de cette école emploient souvent le sourire de la fouine. Il s'agit là de se montrer à son avantage et de surpasser ses difficultés à l'aide de son physique. Cette technique est grandement favorisé pour ceux ou celles possédant des physiques d'innocents.